Cette page
a pour but de souligner ici,
les raisons pour lesquelles,
les Instances représentatives des Gardes Champêtres:
(Fédération et Syndicat identitaires),
mettent en exergue
et utilisent cette dénomination de
« Police Rurale »
qui qualifie à juste titre la mission initiale
et principale dévolue aux Gardes Champêtres territoriaux.
L’existence de la « Police Rurale »
est pour le moins réelle encore aujourd’hui,
car elle s’applique bien « de jure, de facto »
quotidiennement au travers de l’action principale
des Gardes Champêtres territoriaux,
et notamment en application de l’article L2212-1 du C.G.C.T :
« Le maire est chargé, sous le contrôle administratif du représentant de l'État dans le département, de la police municipale, de la police rurale et de l'exécution des actes de l'État qui y sont relatifs.
Lorsque nous affirmons que les gardes champêtres sont des policiers ruraux, c’est parce que vous l’aurez compris, la grande majorité d’entre - nous sont par essence ou affinité, implantés dans des collectivités rurales.
Que notre formation est à vocation agreste plus qu’urbaine,
nos prérogatives spécifiques s’appliquent principalement
à cette zone de compétence qui nous est désignée par « la Loi ».
Également, lorsqu’il existe des postes de gardes champêtres
en zone urbaine et périurbaine,
comme c’est le cas de postes de police municipale implantés à la campagne.
Les gardes champêtres sont dans ce cas spécialisés
sur leur volet rural et environnemental de leurs larges compétences.
Compétences qui viennent parfois en complément d’un service de police municipale,
et vient ainsi parfaire la représentativité des pouvoirs de police du maire
sur son ban communal à identité rurale.
Les Gardes Champêtres contemporains constituent bien un service de police
placé sous l'autorité administrative du maire,
et c'est à ce titre qu'ils forment un cadre d'emplois dit de police municipale,
sans que ces fonctionnaires ne soient pour autant inclus,
dans le cadre d'emplois réglementé, portant statut particulier des agents de la police municipale(décrets 94-732 – 2004-102 – 2005-102).
Le ministère de l’Intérieur a bien rappelé récemment les dispositions sur l’utilisation des uniformes et sérigraphies, autant que les cartes professionnelles, exclusivement réservés à la Police Municipale, et qui ne sauraient être utilisés par les gardes champêtres sans qu’ils soient poursuivis pour port illégal d’uniforme et usurpation de fonctions.
Le garde champêtre ne doit pas être hors la Loi.
Ainsi les Gardes Champêtres sont un cadre d'emploi de la filière sécurité de la fonction publique territoriale, police locale spécialement chargés des l'exécution des lois et règlements relatifs à la police rurale.
LE DEVENIR
DES
GARDES CHAMPÊTRES
Dans le grand chantier de « réformes » du Gouvernement,
et notamment la professionnalisation des polices municipales,
que vont devenir les gardes champêtres ?
Les instances de police municipale, (pour notre défense) requièrent à corps et à cris
notre incorporation dans leur cadre d’emplois,
nous serions selon eux: démodés, minoritaires :
« nous n’avons plus raison d’être ! »
Une seule police, la municipale !
Et pourtant :
« Nous sommes, et la « Police Rurale » EST
pourtant bien d'actualité avec l'Environnement ! »
Va-t’on raisonnablement rayer des codes et des lois la « Police Rurale »
et les actes de l’Etat qui s’y rapportent: chasse, pêche,
Réglement sanitaire départemental ..... ??
Pouvoir de police étroitement liée à l’écologie, à l’environnement
de nos concitoyens, police de la nature, de la préservation
du patrimoine naturel par définition.
Il est hors de question de rayer celle-ci
selon les demandeurs de notre éviction !
MAIS que la police municipale, soit dotée de ces prérogatives qui leur manquent tant dans les collectivités rurales, et qui resteraient du coup de la disparition des gardes champêtres,
« abandonnées »
aux seuls gendarmes largement occupés en communauté de brigades avec un territoire toujours plus vaste,
et les rares agents des institutions de l'Etat eux aussi en nombre restreint pour les territoires de fonction et
pour la surveillance de l’espace majoritaire
des 36000 communes rurales de France.
Une idée : pourquoi ne pas tout simplement « basculer » les effectifs de plus de 40% d’agents de police municipale qui exercent en collectivités rurales, dans le cadre d’emplois des gardes champêtres.
Nous serions majoritaires rapidement et donc représentatifs.
Bon les ingrédients sont dans la marmite gouvernementale,
et c’est en cuisson !
Attendons le début de « l’an IX »
de ce vingt et unième siècle
pour savoir à quelle sauce la nouvelle police : « territoriale, locale, communale ….. » sera mangée
aux cotés de la grande révolution des « képis »
et des « casquettes » de nos collègues nationalisés.
Face à cette réforme le garde champêtre devra accepter
et se remettre en question
dans son domaine de compétences : la ruralité, l’environnement.
Il attend de cette réforme de continuer SON métier
bien spécifique de garde rural
avec le respect dû à ce métier pluriséculaire
et demande donc la parité de traitement
dans une grille unique de police territoriale,
avec un déroulement de carrière
similaire aux autres policiers
de la fonction publique territoriale
dont il est lui aussi.
LIBERTE - EGALITE - FRATERNITE
C'est pourtant simple, NON !